Publié le 21/11/2016
La présente étude vise à évaluer les risques de pathologies hydriques liés à la consommation d’eau dans l’arrondissement d’Aholouyèmè. La démarche méthodologique mis en œuvre s’articule autour des axes tels que la recherche documentaire, la collecte des informations sur le terrain par observation, les enquêtes à l’aide de questionnaire et de guide d’entretien. Dans le but de comprendre le degré de pollution, des prélèvements d’eau des ouvrages hydrauliques disponibles (puits) ont été effectués et soumis aux analyses microbiologiques au Laboratoire (LCSSA/MAEP). Après les travaux de terrain, les données ont été dépouillées, traitées puis analysées. Les résultats des essais montrent que toutes les eaux de puits prélevés sont polluées de points de vue microbiologiques. La présence des coliformes totaux, fécaux, des streptocoques et de E. Coli révèle une contamination fécale des eaux par conséquent impropre à la consommation humaine. De nombreuses maladies hydriques surviennent.Publié le 21/11/2016
La qualité en eau, pour les besoins vitaux des générations actuelles et futures, est l’un des plus grands problèmes auxquels est confrontée l’humanité. Cette recherche étudie les sources d’approvisionnement des ressources en eau dans l’arrondissement de Togoudo et la prise en compte du genre dans la gestion intégrée des ressources en eau. Les investigations socio-anthropologiques, s’appuyant sur les techniques d’entretien individuel, de focus group et de l’observation directe ont permis d’identifier les sources d’approvisionnement des ressources en eau. La méthode déductive et l’approche descriptive ont permis l’analyse des résultats. L’échantillon est de 15%. Les résultats révèlent que les populations de Togoudo s’approvisionnent en eau de boisson à la SoNEB pour 5,54 %, aux eaux de surfaces soit 23 %, aux puits traditionnels selon 42 % et aux adductions d’eau village 29, 46 %. Les eaux de surface et les puits présentent un mauvais état sanitaire pour les populations.Publié le 21/11/2016
L’épidémie d’Ebola fait la une des journaux des pays de l’Afrique de l’Ouest ces derniers temps à cause de sa vitesse de contamination et des cas de morts qu’elle draine. La littérature sur cette épidémie montre qu’elle provient des animaux sauvages. La présente étude vise à analyser la perception communautaire du risque d’épidémie d’Ébola autour de la réserve de la biosphère de la Pendjari qui est une emprise de braconnage. Etant une étude analytique, les investigations socio-anthropologiques ont été réalisées sur l’axe Tanguiéta-Porga auprès de 15 braconniers, 30 consommateurs de la viande de brousse et 8 personnels de la santé. L’avis de ses personnes sur l’épidémie d’Ebola a été recueilli en lien avec la conservation de la biodiversité animale. La statistique descriptive a permis l’analyse des données obtenues. Les résultats ont montré que 95,3 % des personnes rencontrées sont informées de l’épidémie d’Ebola.