Votre ouvrage m'a intéressé.
Je trouve que la conclusion fournit un élargissement remarquable : elle montre, si j'ai bien compris, une analogie entre les fonctions mentales de la conscience humaine et l'évolution des espèces (au moins des espèces animales). Ce qui vous amène à la conception d'un logos utopique et uchronique, mais structurant le vivant, le concret et lui-même. J'approuve ce que vous dites de ce logos, comme j'approuve les philosophies qui admettent un progrès de la raison humaine produit par la cohérence logique telle qu'elle apparaît dans les mathématiques. Les mathématiques humaines, toutes imparfaites qu'elle soient, partagent néanmoins la consistance de ce que vous appelez le logos aux trois métaprogrammes. P.29.
J'ai apprécié aussi la comparaison que vous faites (p. 82) entre la logique et la fonction analytique.
Votre ouvrage mérite qu'on le lise avec attention et qu'on le relise. La lecture en est agréable, le style soutenu. J'en retiens, par exemple, (p.28) l'abondance des métaphores que vous utilisez pour donner une idée de l'énergie mentale. Elles unissent la fonction explicative et la fonction poétique.
Les annexes, en particulier, exigent une lecture appliquée, crayon en main, comme un ouvrage de mathématiques. Vous les intitulez "annexes", mais c'est sur leur rigueur que repose l'ouvrage.