Publié le 13/12/2020
La terrariophilie – l’élevage des reptiles et amphibiens en captivité – est une discipline zootechnique qui fait débat. Tantôt regardée avec intérêt, tantôt avec mépris, défendue, raillée ou critiquée voire caricaturée, elle s’intègre dans un cadre légal précis : celui de l’élevage des animaux non domestiques. Elle a ses écoles, ses pratiques, ses dérives aussi. Elle illustre la place des reptiles et amphibiens dans notre culture, animaux injustement considérés comme stupides et primitifs. Pourtant, les progrès sur les capacités cognitives de ces animaux mal-aimés et l’application du concept d’enrichissement de l’environnement captif, mettent à mal ces idées reçues. La mode des reptiles et amphibiens comme animaux de compagnie n’est pas non plus sans conséquences sur la biodiversité exotique ou française. Un vaste tour d’horizon de ce « loisir » permet de la replacer dans un contexte général, de soulever ses incohérences, ses valeurs, ses apports.