Publié le 13/08/2019
Si la planète est en train de crever, et l'homme avec, ce n'est pas tant la faute des peuples et leur ambition d'améliorer leur vie, que des exploiteurs des peuples dans leur quête effrénée de croissance économique. Le but n'est pas de supprimer l'impact de l'homme sur la planète, mais de le modérer, ce que ne savent pas faire ni nos dirigeants ni la finance apatride qui, sans jamais vouloir remettre en cause leur système, vont jusqu'à proposer la contradiction ultime de « croissance verte ». Aujourd'hui voilà ce que l'on nous propose, une écologie du fric, et une écologie de bobos humanistes, absolument incapable de remettre en cause l'omnipotence humaine et sa vision anthropocentrique, parce que empêtrée dans un sentimentalisme qui empêche toute réflexion sincère. Bagatelle de poltrons qui, au lieu de proposer une véritable alternative, se contentent de petites mesures et surtout de contraintes. D'où l'idée d'une écologie conservatrice et post-moderne, comme changement de paradigme,